• La honte des 32 secondes !
    c’est le temps moyen qui a été calculé entre la plainte du patient et la rédaction d’une ordonnance contenant un hypnotique. L’automédication suivra…

    Trop, voire dangereusement banalisée ( l’hyper consommation entraînant une insomnie rebelle).

    Il apparaît une atteinte de la mémoire immédiate (de fixation) dans la prise prolongée et il existe peut-être un rapport entre hypnotique au long court et la recrudescence de la maladie d’Alzheimer.

    Le malade sera informé des symptômes de sevrage auxquels il sera confronté,de manière à ne pas être victime de sa bonne volonté, deux jours après vous avoir rencontré, et de repartir dans une logique de surconsommation ou d’auto prescription effrénée.

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  •  benzos : Ils deviennent catastrophiques quand on les prend d’une manière régulière.

    Avec l’apparition des benzodiazépines, on est passé à des produits actifs mais moins toxiques. Il est difficile d’arriver à se suicider avec des benzodiazépines. On a donc obtenu un certain confort avec ces médicaments. Ensuite, on a évolué avec des molécules plus modernes et qui fonctionnent encore mieux.
    Néanmoins, si tous ces produits sont excellents quand ils sont pris d’une manière discontinue ou occasionnelle, ils deviennent catastrophiques quand on les prend d’une manière régulière. Actuellement, pour l’insomnie chronique, on conseille une prise discontinue de ces produits, c’est-à-dire une fois, deux fois, trois fois maximum dans la semaine ou bien par périodes. Dans tous les cas, il faut vraiment éviter une prise régulière parce que cela entraîne une accoutumance et même une dépendance : il devient difficile d’arrêter le médicament. On doit augmenter les doses pour obtenir le même effet positif sur le sommeil. Surviennent alors des effets secondaires importants sur le lendemain.

    docteur sylvie Royant-Parola


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  • "Par exemple, en cas d’insomnie chronique, il est démontré que les hypnotiques au long court sont non seulement inefficaces, mais délètères
    : en effet, si l’on enregistre le sommeil d’un insomniaque, on trouve un sommeil de mauvaise qualité, raccourci et émaillé de nombreux reveils. Lorsqu’on lui prescrit un hypnotique, le sommeil s’allonge et les éveils disparaissent pendant deux ou trois semaines. le patient se dit satisfait. Si l’on poursuit la prescription au-delà d’un mois, le patient continue à dire qu’il dort et pourtant, les enregistrements montrent un retour à la case départ : le sommeil est raccourci et les réveils nombreux"

     

    Patrick Lemoine


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